Les bombardements se sont intensifiés vendredi le long de la frontière libano-israélienne, causant la mort d’un membre du Hezbollah à Beit Lif à la suite de tirs d’artillerie israélienne.

Les villes de Aïta el-Chaab, Kfar Kila, Aïtaroun, Odaisseh, Yaroun, Taybé et Mays el-Jabal ont également été touchées par les attaques.

L’armée israélienne a mené une opération de ratissage à Alma el-Chaab en utilisant des mitrailleuses lourdes. De plus, jeudi soir, les raids israéliens ont visé les zones surplombant le lac Qaraoun dans la Békaa occidentale.


Dans ce cadre, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a appelé vendredi à la désescalade au Liban-Sud.

Cette déclaration intervient à la suite d’une "forte intensification des hostilités de part et d’autre de la Ligne bleue" et dans l’ensemble de sa zone d’opérations, selon les termes d’Andrea Tenenti, porte-parole de la Finul, cité par l’agence britannique Reuters.

Pour sa part, le Hezbollah a revendiqué une attaque contre un déploiement de soldats israéliens dans la position de Metoula.

Les médias israéliens ont alors signalé la chute d’au moins deux missiles dans la colonie de Metoula, tirés à partir du Liban.

Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a revendiqué le ciblage de centaines de plateformes de lancement relevant du Hezbollah.

Il a également annoncé que l’armée a abattu, dimanche, deux combattants de la formation, qui tentaient de poser des engins explosifs près de la frontière. Ils ont été repérés par l’armée israélienne et pris pour cible par un drone. Une équipe de commandos israélienne a récupéré les corps.

Au lendemain du discours de Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, le commandant du corps des Gardiens de la révolution islamique, Hossein Salami, lui a adressé un message de soutien, promettant une "riposte écrasante" à l’attaque des appareils de communication survenue mardi et mercredi dans plusieurs régions libanaises.