Le ministre sortant des Affaires étrangères et des Émigrants, Abdallah Bou Habib, a qualifié les attaques israéliennes contre le Liban d’actes "terroristes" lors de son intervention à la session du Conseil de sécurité hier soir.

Il a exhorté le Conseil à tenir Israël pour responsable de ses actes. M. Bou Habib a demandé une "condamnation claire et explicite des attaques terroristes d’Israël, en tenant Israël entièrement responsable de leur planification et de leur exécution, ainsi que de son agression flagrante contre la souveraineté et l’intégrité territoriale du Liban". Il a également souligné la "violation flagrante par Israël de la Charte des Nations unies et de la résolution 1701".

Au cours de la session, qui était consacrée à l’enquête sur les explosions des bipeurs, M. Bou Habib a souligné: "Soit votre Conseil impose à Israël de cesser son agression, d’appliquer les résolutions 1701 et 2735 du Conseil de sécurité, d’arrêter sa guerre sur tous les fronts et de renvoyer les personnes déplacées dans leurs demeures, soit nous serons les témoins de la grande explosion ".

Au cours de la session, qui était consacrée à l’enquête sur les explosions du "pager", Bou Habib a souligné : " Soit votre Conseil impose à Israël de cesser son agression, d’appliquer les résolutions 1701 et 2735 du Conseil de sécurité, d’arrêter sa guerre sur tous les fronts et à permettre aux personnes déplacées de retourner chez elles, sinon nous assisterons à une explosion majeure (de la situation)".

Il a ajouté: "Je lance un appel aux membres de ce Conseil pour qu’ils se positionnent du bon côté de l’histoire, en soutenant la justice et la paix."

M. Bou Habib a mis en avant les répercussions des attaques, en affirmant: "Ces agressions ont plongé les hôpitaux et les équipes médicales dans une situation d’urgence sans précédent, épuisant leurs capacités."

Il a conclu en soulignant l’urgence pour le Conseil de prendre des décisions fortes afin d’éviter une nouvelle escalade, de maintenir la stabilité régionale et de "donner une véritable chance à la paix".