76 personnes ont été tuées lors des attaques israéliennes contre le Hezbollah cette semaine.

Le Centre des opérations d’urgence du ministère de la Santé publique a publié une nouvelle mise à jour du bilan de l’attaque israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth hier, indiquant que le nombre de victimes est passé à trente-sept.

Le ministre sortant de la Santé Firas Abiad avait fait état, quelques heures plus tôt, de 31 morts dans la frappe israélienne qui a visé un bâtiment dans la banlieue sud de Beyrouth vendredi. Parmi les victimes, on compte 3 enfants âgés de 4, 6 et 10 ans, ainsi que 7 femmes et 3 Syriens. M. Abiad a noté qu’un grand nombre de restes humains sont toujours non identifiés.

Il a également souligné que 68 blessés ont été transportés dans 12 hôpitaux. 53 sont rentrés chez eux, alors que 15 autres sont toujours hospitalisés, dont deux dans un état critique.

M. Abiad a qualifié l’attaque israélienne de "crime de guerre", notant que des corps n’ont toujours pas été retrouvés à la suite de l’attaque de vendredi, ce qui reflète "l’ampleur de la tragédie humanitaire dans le pays". Il a signalé que les équipes de secours, les services d’ambulance et la défense civile sont toujours à l’œuvre, poursuivant l’enlèvement des gravats et les travaux de déblaiement des décombres,  et recherchant d’éventuels disparus.

Concernant les deux attaques consécutives des appareils de communication mardi et mercredi, M. Abiad a porté à 12 le nombre de morts dans l’attaque de mardi et à 27 celui des personnes décédées dans celle de mercredi.

Suite à ces attaques, 777 blessés sont toujours en traitement dans les hôpitaux, a-t-il affirmé. 152 d’entre eux se trouvent dans un état critique en soins intensifs, et 2078 opérations ont été effectuées.