A Tarik Jdidé, des partisans du Courant du futur ont décidé de ne pas prendre part à la consultation populaire et de se conformer au mot d’ordre de leur chef, Saad Hariri, qui avait suspendu en novembre sa participation à la vie politique et annoncé que son courant ne s’engagera pas dans la bataille électorale. "Nous boycottons les élections parce que cheikh Saad n’est pas là. Notre sang lui appartient. Nous sommes les fils de Tarik Jdidé. Nous ne voterons que pour lui. Il n’y que le fils Hariri qui peut aider le pays. Que Dieu ait l’âme de Rafic Hariri. Ils l’ont tué et anéanti le pays avec lui", lance un des habitants du secteur à notre correspondante à Beyrouth II, Nada el-Kurdi.

L’affluence dans les bureaux de ce quartier sunnite de Beyrouth est plus ou moins faible, dépendamment des secteurs.

Pour bien marquer leur indifférence par rapport au scrutin, un groupe des habitants de ce quartier sunnite de Beyrouth a installé une piscine gonflable en pleine rue et s’est adonné aux joies des jeux aquatiques, alors que dans les quartiers voisins, notamment à Beyrouth, les gens continuaient d’affluer vers les bureaux de vote.