La commission de supervision des élections a fait état jeudi d’infractions en série recensées lors des législatives le dimanche 15 mai. Dans un rapport, la commission a ainsi expliqué que le silence électoral n’a pas été respecté, le dimanche 15 mai, par les candidats, les médias, les listes électorales et les partis politiques, pas même après l’intervention directe du président et des membres de la commission". "La commission a ainsi répertorié 324 violations liées au silence électoral", lit-on dans le communiqué. La commission précise que celui-ci a été plutôt respecté lors du vote des Libanais de l’étranger, les 6 et 8 mai, ainsi que le 12 mai, lors du vote des fonctionnaires mobilisés dans le processus électoral.

La commission a en outre recensé des infractions liées à l’achat de voix. "Des plaintes ont été déposées dans ce cadre par des candidats, des listes et des partis politiques", précise-t-elle, soulignant que les notes d’information qu’elle a reçues ont été étudiées et transmises aux autorités judiciaires compétentes.

La commission a de même dénoncé "une hausse du discours de haine et d’intimidation de la part de certains candidats", notamment à l’approche du jour J, "ce qui a ravivé le sectarisme et altéré le processus électoral".

La commission a enfin précisé qu’elle continuera d’étudier les rapports publiés par les commissions de la société civile et les organismes internationaux sur le processus électoral.