Plusieurs figures des partis souverainistes ont réagi mercredi aux résultats et au déroulement de la séance parlementaire de mardi, qui a notamment abouti à la reconduction de Nabih Berry à la présidence du Parlement et à l’élection d’Elias Bou Saab comme vice-président. Elles ont appelé à plus de coordination entre les composantes de la nouvelle majorité issue des législatives de 2022.

Le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a déploré "la défaite de la nouvelle majorité en raison d’une mauvaise coordination". Il a proposé, dans un tweet, l’élaboration d’un "programme commun qui transcenderait les différends secondaires afin d’affronter le front syro-iranien du 8 Mars qui vengera sa défaite aux élections législatives par tous les moyens et n’épargnera personne".

Le même ton a été adopté par le député Raji Saad, membre du groupe parlementaire du PSP, qui a regretté que "les souverainistes aient perdu la bataille de la vice-présidence en raison de la dispersion et de l’absence de coordination". "Notre majorité supposée s’est transformée en minorité", a-t-il ajouté, soulignant que l’une des leçons de la séance est la suivante: "unis nous gagnons, dispersés nous perdons".

Okaiss

Le député des Forces libanaises, Georges Okaiss, a lui estimé que "la gestion de la bataille pour l’élection du vice-président a été mauvaise en raison de plusieurs facteurs". Il a appelé, sur Twitter, à "arrêter l’échange d’accusations, et à essayer une nouvelle fois de montrer où se trouve la majorité parlementaire", rappelant que "notre main est toujours tendue".

Rifi

Pour sa part, le député Ashraf Rifi a appelé "à une coordination urgente entre les composantes qui croient en la construction d’un État et à une entente sur les lignes nationales qui font l’unanimité".

Il a souligné, sur Twitter, l’existence de "nombreuses figures crédibles et respectées, qui peuvent être en contact avec tout le monde et jouer un rôle à ce niveau", ajoutant que "le sauvetage du Liban exige cette coordination".