L’attachement de la France au Liban se poursuit. Il se démontre cette fois par une coopération entre le port de Marseille et le port de Beyrouth, qui a pour objectif de faire de ce dernier un port central en Méditerranée. L’accord rendra possible des missions d’expertise tant sur les questions de gouvernance portuaire que sur l’organisation interne. Des activités de formation pourraient également voir le jour dans divers domaines tels que la sécurité maritime et portuaire, la sûreté, l’informatique portuaire, ou encore la protection de l’environnement.

Cet accord a été signé aujourd’hui entre le Grand Port maritime de Marseille, représenté par le président de son directoire Hervé Martel, et le Port de Beyrouth, représenté par le directeur général Omar Itani, en présence du ministre des Transports Ali Hamiyé et de l’ambassadrice de France au Liban Anne Grillo.

A noter que les deux ports entretiennent une coopération historique remontant aux années 1990. L’idée d’un partenariat renforcé entre ces deux structures découle de l’appui plus global de la France à la reconstruction du Port de Beyrouth, au lendemain de la double explosion du 4 août 2020. En effet, suite à une première mobilisation d’urgence, plusieurs missions d’expertise ont été organisées entre novembre 2020 et juillet 2021, incluant des experts issus notamment des grands ports maritimes français du Havre et de Marseille.

A l’occasion de cette signature, Mme Grillo a prononcé un discours dans lequel elle rappelle que le Port de Beyrouth est une porte d’entrée vitale "tant pour le commerce que pour la perception des recettes douanières dont le pays a plus que jamais besoin dans cette période de crise qu’il traverse".