Une explosion de munitions a causé la mort d’au moins sept personnes le week-end dernier dans la région russe de Belgorod, près de la frontière avec l’Ukraine. L’incident serait d’origine accidentelle, provoquée par l’explosion d’une grenade dans un dortoir. 

Au moins sept personnes ont été tuées le week-end dernier dans une explosion de munitions causée par la détonation accidentelle d’une grenade dans la région russe de Belgorod, près de la frontière ukrainienne, a rapporté mardi l’agence de presse Interfax.

Les corps de quatre personnes qui étaient portées disparues après l’incident ont été découverts, selon un porte-parole des services de secours cité par l’agence. " Le nombre des victimes est ainsi monté à sept personnes ", a précisé cette source.

Des piétons passent devant une peinture patriotique à Moscou (AFP)

Dans la foulée de l’explosion, qui a eu lieu samedi dans des locaux pour le personnel militaire dans la région de Belgorod, les secouristes, cités par plusieurs médias russes, avaient fait état de trois morts et de huit personnes portées disparues.

Selon Interfax, un sergent a fait exploser de manière " non-intentionnelle " une grenade dans un dortoir, provoquant une explosion des munitions et un incendie.

Sur Telegram, le média Baza, réputé proche des services de sécurité russes, a affirmé que toutes les victimes étaient des soldats mobilisés pour aller combattre en Ukraine.

En septembre, le président Vladimir Poutine a ordonné la mobilisation de 300.000 réservistes, après une série de revers militaires russes en Ukraine.

Des proches de militaires et des critiques du Kremlin ont dénoncé une mobilisation " chaotique ", affirmant que des soldats avaient été envoyés au front sans équipements et entraînement adéquats.

Avec AFP