L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a signalé mercredi 15 mars la disparition d’environ 2,5 tonnes d’uranium naturel d’un site en Libye. La veille, des inspecteurs de l’instance onusienne avaient découvert que " 10 conteneurs avec environ 2,5 tonnes d’uranium naturel sous forme de concentré d’uranium (UOC, aussi appelé " yellow cake ") n’étaient pas présents là où ils avaient été déclarés par les autorités ", a écrit le directeur général Rafael Grossi dans un rapport aux Etats membres.

Des investigations vont alors être menées par l’AIEA pour déterminer les circonstances de la disparition de cet uranium et sa localisation actuelle. En effet, cette disparition inquiète  " Cette perte d’informations est susceptible de poser un risque radiologique " et " des inquiétudes en termes de sécurité nucléaire ", selon le document confidentiel consulté jeudi par l’AFP.

Le site qui stockait l’uranium n’était pas sous contrôle du gouvernement libyen, bien que celui-ci le surveillait de manière régulière " à travers l’analyse des images satellite et des informations en libre accès ". L’instance onusienne se dit " prête à fournir l’assistance nécessaire " pour faire la lumière sur ce dossier.