Alors que les États-Unis étaient suspendus cette semaine à la possible inculpation pénale, voire l’arrestation très symbolique à New York, de Donald Trump, l’affaire a fait les choux gras des réseaux sociaux et des sites d’information, même les plus sérieux. En témoigne une série de photos générées par l’intelligence artificielle (IA) montrant l’ex-président fuyant la police et finalement arrêté manu militari par les agents.

Trump risque d’être inculpé dans l’affaire Stormy Daniels, pour une affaire de paiement avant sa victoire en novembre 2016 à une actrice de films pornographiques avec qui il aurait eu une liaison.

Mais ce n’est pas le premier démêlé avec la justice de celui qui brigue un second mandat en 2024: il serait impliqué dans l’attaque de ses partisans contre le siège du Congrès le 6 janvier 2021. Une commission parlementaire a estimé que Trump ne devrait jamais pouvoir occuper de nouvelles fonctions publiques après avoir incité ses partisans à l’insurrection.

Par ailleurs, Une procureure de l’Etat de Géorgie enquête depuis 2021 sur " les tentatives d’influencer les opérations électorales  " de cet Etat du Sud, remporté d’une courte tête par Joe Biden en 2020. Dans un appel téléphonique, Donald Trump avait demandé à un haut responsable local de  " trouver  " près de 12.000 bulletins de vote à son nom.

Aussi, Trump a emporté des boîtes entières de documents ultra-secrets en quittant la Maison-Blanche. Or une loi de 1978 oblige tout président américain à transmettre l’ensemble de ses e-mails, lettres et autres documents de travail aux Archives nationales.

Finalement, en janvier, la Trump Organization a été condamnée à New York à une amende maximale de 1,6 million de dollars pour fraudes financières et fiscales, une première au pénal pour le groupe, qui attend un procès encore plus vaste au civil à l’automne. Affaires à suivre.