Dans une interview à Fox News, Trump est resté fidèle à lui-même en décochant son vocabulaire grossier contre son (potentiel) rival, Joe Biden. Le 45e président des USA a affirmé que Biden ne pourra pas se représenter à l’élection présidentielle à cause de son état " mental ". En parallèle, il a accusé le président Macron de " lécher le cul " de la Chine, après sa visite à Pékin.

L’ex-président américain Donald Trump, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a prédit mardi que son successeur démocrate Joe Biden ne se représenterait pas à cause de son état " physique " et " mental ", tout en promettant lui-même de ne " jamais abandonner " malgré les enquêtes judiciaires.

" Je ne le vois pas y aller, d’un point de vue physique ou mental ", a assuré Donald Trump, interrogé sur une possible candidature de l’actuel président lors de sa première interview télévisée, sur Fox News, depuis son inculpation fin mars. " Je ne pense pas qu’il puisse ", a-t-il dit.

Joe Biden répète qu’il compte se présenter en 2024, même s’il n’est pas encore officiellement entré en campagne.

Joe Biden répète qu’il compte se présenter en 2024, même s’il n’est pas encore officiellement entré en campagne. (AFP)

Son âge est très commenté. À 80 ans, il est déjà le plus vieux président américain en exercice, et en aurait 86 à la fin d’un éventuel second mandat.

" Ce n’est pas une question d’âge ", a toutefois martelé Donald Trump – à peine plus jeune avec ses 76 printemps. " Mais quelque chose ne va pas. "

Le magnat républicain qui, au-delà de son inculpation ultra-médiatisée à New York, est visé par de nombreuses autres enquêtes, a promis qu’aucun ennui judiciaire ne pourrait le dissuader de se présenter en 2024.

" Non je n’abandonnerai jamais, ce n’est pas mon truc, je ne le ferai jamais ", a-t-il assuré.

Il a de même accusé le président français Emmanuel Macron de " lécher le cul " de son homologue chinois Xi Jinping après sa visite à Pékin.

Emmanuel Macron est sous le feu des critiques après ses propos appelant l’Union européenne à ne pas être " suiviste " de l’Amérique ou de la Chine sur la question de Taïwan, prononcés après son séjour en Asie.

" Macron, qui est un ami, est avec la Chine en train de lui lécher le cul ", a estimé l’ancien président américain lors d’une interview à la chaîne Fox News, en faisant allusion au dirigeant chinois.

Sami Erchoff avec AFP