Dans la matinée, la Russie a de nouveau frappé l’Ukraine avec des drones de fabrication iranienne, notamment vers la capitale Kiev. Au même moment, des raffineries de pétrole russes ont été touchées par des attaques de drones.

La Russie a de nouveau frappé l’Ukraine avec des drones de fabrication iranienne jeudi, un jour après avoir accusé son voisin d’avoir lancé une attaque inédite aux drones sur le Kremlin.

Côté territoire russe, des drones ont frappé jeudi des raffineries de pétrole dans des zones proches de l’Ukraine, nouvel incident d’une série d’attaques et de sabotages à quelques jours des célébrations militaires du 9 mai, essentielles dans l’agenda du Kremlin.

L’armée ukrainienne a annoncé dans la matinée avoir abattu la majorité de drones lancées par Moscou. " Les envahisseurs ont lancé 24 drones Shahed 136/131. L’armée de l’air ukrainienne, en coopération avec les autres unités de défense aérienne, a abattu 18 drones ", a-t-elle affirmé sur Telegram.

Parmi les cibles visées par la Russie, la capitale Kiev, pour " la troisième fois en quatre jours ", selon le chef des forces de défense antiaérienne de la ville, Serguiï Popko.

Tous les appareils volants ont été abattus, a-t-il précisé. Des éclats sont tombés dans les rues de trois quartiers de Kiev, endommageant plusieurs voitures, mais sans faire de victimes, selon la même source.

D’autres villes d’Ukraine ont subi ces attaques jeudi, dont la ville portuaire d’Odessa dans le sud-ouest, visée par " 15 drones " dont 12 " ont été abattus ", selon le porte-parole de l’administration régionale, Serguiï Bratchouk.

Parmi ces drones, " trois ont touché un dortoir ", sans faire de victimes, a-t-il indiqué.

La veille, la ville de Kherson, près du front sud et qui a annoncé un couvre-feu de 58H à partir de vendredi soir, avait été la cible de bombardements " massifs ", tuant 23 personnes et en blessant 46, selon un dernier bilan officiel publié jeudi.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP