Le secteur de la tech israélienne, moteur de l’économie du pays, a été inévitablement touché par le ralentissement de la croissance mondiale et, surtout, les craintes liées au mouvement de contestation interne qui secoue Israël depuis janvier et qui déstabilise le climat politique.

La tech contribue à près de 18 % du produit intérieur brut (PIB) israélien, représente 12% de l’emploi du pays, la moitié de ses exportations et un tiers des recettes fiscales de l’Etat, selon des chiffres officiels.

En 2022, le nombre d’emplois dans le secteur a baissé pour la première fois depuis 2008, note un rapport publié mardi par l’Autorité israélienne de l’innovation (IIA) et le Start-Up Nation Policy Institute (SNPI).

Les manifestations massives qui s’opposent depuis janvier au projet de réforme judiciaire du gouvernement de Benjamin Netanyahu, et auxquelles ont participé des employés de la tech, ont fait craindre une baisse des investissements étrangers et un ralentissement de la croissance.

Aucune annonce n’a été faite concernant des négociations, et cette incertitude " est très mauvaise pour l’économie israélienne et la high-tech ", d’après Uri Gabaï, président de la SNPI.

" Les investisseurs n’aiment pas l’incertitude, surtout au beau milieu d’un ralentissement mondial ", a-t-il déclaré mardi lors de la présentation du nouveau rapport de l’Autorité de l’innovation et de la SNPI à Jaffa, près de Tel-Aviv.

Malgré un contexte mondial et national compliqué, M. Bin reste persuadé que les hautes technologies israéliennes, qui ont su s’adapter au fil des décennies dans les secteurs de l’agriculture et de l’environnement notamment, ne seront pas affectées à " moyen et long termes ".

Maïssa Ben Fares, avec AFP.

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