Près de la frontière ukrainienne, un village russe a été attaqué par des forces pro-ukrainiennes. Selon le gouverneur de la région, les agresseurs seraient des combattants russes engagés aux côtés de l’Ukraine.

Un village russe, proche de la frontière ukrainienne, était dimanche le théâtre de combats après une nouvelle incursion de forces pro-ukrainiennes, alors que Moscou continuait sa campagne de bombardements aériens.

Le gouverneur de la région russe de Belgorod, cible ces derniers jours de bombardements ukrainiens, a indiqué sur Telegram que des " combats " avaient lieu dans le village de Novaïa Tavoljanka.

" Un groupe de sabotage est arrivé, il y a maintenant des combats à Novaïa Tavoljanka ", a indiqué le gouverneur, Viatcheslav Gladkov. " J’espère qu’ils seront tous détruits ".

Il a ajouté que les agresseurs, qu’il a qualifiés de combattants russes engagés aux côtés de Kiev, avaient fait des prisonniers et proposé un échange.

" La seule chose qui m’empêche de négocier avec eux, ce sont nos hommes qui sont entre leurs mains, peut-être sont-ils déjà morts… ", a-t-il écrit sur cette messagerie. " Mais s’ils ne le sont pas, ils pourront se rendre de 17H00 (14H00 heures GMT) à 18H00 (15H00 GMT) au poste-frontière de Shebekino. Je garantis la sécurité. "

Il avait appelé dimanche matin les habitants de sa région à évacuer les zones soumises à des bombardements qui se sont intensifiés ces derniers jours.

Cette nouvelle incursion de forces pro-ukrainiennes en territoire russe intervient après que d’importantes attaques aériennes ont frappé le centre de l’Ukraine, l’une tuant samedi soir une fillette de deux ans et blessant 22 personnes à Dnipro, l’autre touchant dimanche un aérodrome, selon les autorités ukrainiennes.

Dans la journée, l’armée russe a affirmé avoir mené dans la nuit de samedi à dimanche des frappes contre des aérodromes militaires ukrainiens, en assurant avoir touché des centres de commandement et des équipements.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP