Les mauvaises langues vont calomnier en racontant que ces gardes avaient certainement picolé la veille. On voit déjà des officiers chinois, russes ou dans d’autres contrées militarisées ironiser sur cette gent masculine occidentale, frêle et titubante.

Cependant, le responsable du malaise, actuel et à venir, de notre civilisation, n’est autre que le réchauffement climatique. Une chaleur accablante a, en effet, eu raison de ces gardes si fièrement parés de tous leurs atours.

Il faut dire que les uniformes d’apparat de la Garde républicaine et de ses semblables britanniques étaient créés à une époque où l’Europe était ci-devant un continent, par définition, froid.

De nos jours, il est assurément plus difficile pour ses valeureux officiers de porter des bonnets à poil et autres uniformes règlementaires chauds, alors que la planète est investie par les gaz à effet de serre.

Pour revenir au factuel. C’est un jeune garde républicain qui est tombé dans les pommes sous l’effet de la chaleur pendant que le président Macron recevait son homologue malgache, Andry Rajoelina, sur le perron de l’Élysée.

A Londres, ce ne sont pas moins de trois gardes de Sa Majesté qui ont perdu conscience ce jour-là.

En pleine préparation de la " Parade des Couleurs " célébrant l’anniversaire de Charles III, " Trooping the Color " dans la langue de Shakespeare, un membre des " Grenadier Guards ", un autre des " Coldstream Guards " et, finalement, un joueur de trombone se sont tous évanouis.

Manque de bol, le groupe défilait lors de la revue du colonel de la Horse Guards. L’examen de cet officier de la garde royale montée constitue, en effet, l’évaluation finale du défilé avant que ses membres ne passent devant le roi lors de la parade célébrant son anniversaire le 17 juin prochain.

Honni soit qui mal y pense.