Le président russe Vladimir Poutine s’exprimait lors d’un forum économique à Saint-Pétersbourg, vendredi 16 juin. Au cours de son intervention, où il a traité son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky de " honte pour le peuple juif ", il a notamment confirmé avoir déjà déployé des armes nucléaires au Bélarus.

Le président russe Vladimir Poutine a qualifié vendredi son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, de confession juive, de " honte pour le peuple juif ", accusant encore une fois l’Ukraine d’être aux mains de néonazis pour y justifier son opération armée.

Le président russe s’exprimait lors d’un forum économique à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) retransmis en direct à la télévision russe.

M. Poutine a une fois encore accusé le président ukrainien de " couvrir ces salauds de néonazis " et de traiter en héros des collaborateurs des nazis durant la Seconde Guerre mondiale.

Evoquant une offensive de Kiev en cours dans le sud de l’Ukraine, M. Poutine a assuré vendredi que la contre-offensive lancée par les forces ukrainiennes pour repousser les forces de Moscou n’avait " aucune chance " de succès.

Selon les analystes militaires, l’Ukraine n’a pas encore lancé le gros de ses forces dans sa contre-offensive, et teste encore actuellement le front pour en déterminer les points faibles.

M. Poutine s’est également félicité de la mort du " système international néocolonial ", remplacé par un " monde multipolaire " de plus en plus fort, dans une attaque visant les pays occidentaux en plein conflit en Ukraine.

En parallèle, le président russe a annoncé avoir transféré au Bélarus de premières armes nucléaires, concrétisant le déploiement annoncé en mars par Moscou et nourrissant la crainte d’une d’escalade du conflit en Ukraine.

L’annonce avait suscité des critiques de la communauté internationale, les Occidentaux en particulier, d’autant que le dirigeant russe a depuis le début de son assaut contre son voisin ukrainien en février 2022 évoqué la possibilité d’un recours à l’arme atomique.

Malo Pinatel, avec AFP