Le fils du président américain Joe Biden, Hunter, a reconnu sa culpabilité pour fraude fiscale et détention illégale d’arme à feu. Il peut néanmoins compter sur le soutien de son père qui " l’aime " et le " soutient ". 

Hunter Biden, fils du président américain Joe Biden et cible récurrente de l’opposition républicaine, a reconnu sa culpabilité dans deux affaires fédérales le concernant, a fait savoir mardi le procureur en charge du dossier.

" Le président et la Première dame aiment leur fils et le soutiennent tandis qu’il continue à reconstruire sa vie. Nous n’aurons pas plus de commentaires ", a réagi la Maison-Blanche.

Hunter Biden, 53 ans, plaide coupable d’une part dans une affaire de fraude à l’impôt fédéral sur le revenu, détaille le procureur David Weiss.

Il va par ailleurs, selon la même source, passer un accord avec l’accusation dans une affaire de violation de la législation sur les armes à feu, ce qui équivaut à une reconnaissance de culpabilité.

Il lui est reproché d’avoir acquis une arme à feu en 2018 alors qu’il était toxicomane.

L’ancien président Donald Trump, aux prises avec la justice dans une série d’affaires, a estimé dans une réaction sur son réseau " Truth Social " qu’Hunter Biden n’avait écopé que d’une banale " amende pour violation du code de la route " et clamé que le système judiciaire était " cassé ".

Le fils cadet du président américain – l’aîné, Beau, est mort en 2015 d’un cancer du cerveau – a décrit sans fard ses problèmes d’addiction, au crack notamment, dans un livre paru au printemps 2021.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP