Une attaque a fait quatre morts près d’une colonie juive dans le nord de la Cisjordanie occupée. L’attaque s’est produite au lendemain de la mort de six Palestiniens dans un raid israélien.

Quatre personnes ont été tuées par balles lors d’une attaque " terroriste " près d’une colonie juive dans le nord de la Cisjordanie occupée, selon l’armée israélienne, au lendemain de la mort de six Palestiniens lors d’un raid militaire israélien dans la région.

L’identité des assaillants, très probablement deux Palestiniens, tout comme celle des victimes, parmi lesquelles selon toute vraisemblance des Israéliens, n’était pas connue en début de soirée.

L’armée israélienne a indiqué que les deux auteurs de l’attaque avaient ouvert le feu près d’une station essence à proximité de la colonie d’Eli, dans le nord de la Cisjordanie.

L’un d’eux a été " neutralisé " sur les lieux, a indiqué l’armée sans précisé s’il avait été tué.

Un communiqué conjoint de l’agence de sécurité intérieure (Shin Bet), de l’armée et de la police a ensuite indiqué que le deuxième assaillant ayant pris la fuite avait été lui aussi " neutralisé " près de Toubas, où le ministère de la Santé palestinien a fait état de la mort d’un Palestinien tué par " des balles de l’occupation ".

Le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, a indiqué que quatre personnes ont été déclarées mortes sur place tandis que quatre autres ont été blessées, dont une se trouvait dans un état grave.

Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant devait évaluer la situation en fin d’après-midi lors d’une réunion avec le chef d’état-major Herzi Halevi, le directeur du Shin Bet, l’agence de sécurité intérieure, ainsi que d’autres responsables sécuritaires, selon un communiqué du bureau de M. Gallant.

L’attaque près de la colonie d’Eli intervient au lendemain de violents affrontements au cours d’un raid de l’armée israélienne ayant coûté la vie à six Palestiniens, dont un combattant du Jihad islamique, dans le camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP