Washington a menacé dimanche l’Iran de " graves conséquences " si ses ressortissants étaient " attaqués ", au lendemain de l’annonce par Téhéran de sanctions à l’encontre d’une cinquantaine d’Américains.
" Les Etats-Unis d’Amérique protégeront et défendront leurs citoyens. Cela inclut ceux servant actuellement les Etats-Unis, et ceux ayant servi par le passé ", ajoute le communiqué.
Samedi, Téhéran a ajouté plus de cinquante citoyens américains à une liste de personnes accusées d’avoir participé d’une manière ou d’une autre à la prise de décision ou l’organisation de l’élimination du général Soleimani.
Parmi ces noms se trouvent notamment le chef d’état-major américain Mark Milley, et l’ancienne ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU Nikki Haley.
" On dirait que je vais devoir annuler mes relaxantes vacances en Iran… ", a ironiquement tweeté Mme Haley dimanche.
Lundi, le président iranien Ebrahim Raïssi avait menacé de vengeance les anciens dirigeants américains, dont Donald Trump, à l’occasion d’un rassemblement à Téhéran marquant l’anniversaire de l’assassinat du général.
L’Iran avait aussi déclaré quelques jours plus tôt que l’administration américaine actuelle de Joe Biden était " responsable " de la décision de M. Trump d’éliminer Soleimani.
Le 3 janvier 2020, un drone armé avait pulvérisé le véhicule à bord duquel se trouvait Qassem Soleimani, architecte de la stratégie iranienne au Moyen-Orient.
L’attaque nocturne, sur une route de l’aéroport international de Bagdad, avait fait craindre une guerre ouverte entre Téhéran et Washington, deux ennemis historiques.
AFP