Le chef de la diplomatie iranienne a affirmé que la France avait changé d’attitude et cessé de jouer le rôle du " mauvais flic " dans les pourparlers en cours à Vienne pour tenter de sauver l’accord sur le nucléaire.
" Je reste convaincu qu’on peut arriver à un bon accord ", avait ajouté le ministre français. " Je reste encore un peu optimiste sur le sujet avec beaucoup de volonté d’aboutir. "
Les pourparlers pour sauver l’accord de 2015, censé empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique, ont été relancés fin novembre à Vienne après cinq mois d’interruption entre Téhéran et les pays encore parties au pacte (France, Royaume-Uni, Allemagne, Russie, Chine).
Ils visent à faire revenir dans le pacte les Etats-Unis, qui l’ont quitté en 2018, et de faire en sorte que la République islamique respectent de nouveau ses engagements, dont elle s’est détachée en réaction au rétablissement des sanctions américaines.
" Hier, la partie américaine avait des exigences inacceptables mais aujourd’hui, nous pensons qu’elle s’est adaptée aux réalités " de la situation, a souligné M. Amir-Abdollahian, Washington participant de manière indirecte aux pourparlers.
" Nous sommes proches d’un bon accord, mais pour le conclure dans un court terme, c’est l’autre partie qui doit s’engager ", a-t-il encore dit.
AFP