Le port de casques bleus frappé du sigle de l’ONU par des militaires du Kazakhstan lors d’émeutes à Almaty a été critiqué lundi par les Nations unies, entrainant un communiqué embarrassé de la mission de ce pays, assurant qu’aucun autre équipement onusien n’avait été utilisé.

" Nous avons fait part de nos préoccupations à la Mission permanente du Kazakhstan directement sur cette question, et nous avons reçu de leur part l’assurance que cette question avait été réglée ", a déclaré le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, lors de son point-presse quotidien. "Tous les pays contributeurs de troupes et de police des Nations unies ne doivent utiliser les insignes de l’ONU que lorsqu’ils accomplissent les tâches qui leur sont confiées en tant que soldats de la paix des Nations unies dans le cadre de leur déploiement au sein d’une opération de maintien de la paix de l’ONU, tel que mandaté par le Conseil de sécurité ", a-t-il rappelé.

Dans un communiqué relayé sur Twitter par l’ambassadeur du Kazakhstan à l’ONU, Magzhan Ilyassov, la mission diplomatique de ce pays confirme le port du casque bleu par des militaires récemment à Almaty, dont des photos ont été publiées sur les réseaux sociaux.

" Lors des violentes émeutes d’Almaty, l’unité de maintien de la paix du ministère de la Défense du Kazakhstan (Kazbat) a été mise en état d’alerte pour aider et protéger les infrastructures stratégiques de la ville contre les terroristes et les extrémistes ", affirme le communiqué.

" A l’exception des casques portés dans le cadre de l’équipement officiel des soldats de la paix locaux pendant la forte menace, aucun équipement marqué +ONU+ n’a été utilisé ", ajoute le communiqué.

" Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour empêcher l’utilisation de tout équipement portant l’inscription +ONU+ dans les opérations de lutte contre le terrorisme à Almaty ", assure aussi la mission du Kazakhstan dans son communiqué.

AFP

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !