Dans le cadre de la troisième journée des Journées mondiales de la jeunesse, le pape François a présidé un cérémonie religieuse devant une immense foule de jeunes catholiques à Lisbonne, vendredi 4 août. Ecologie, réseaux sociaux, guerre en Ukraine, pédocriminalité… Nombreux furent les thèmes abordés par le pontife.

Le pape François a présidé vendredi à Lisbonne un " Chemin de Croix " devant 800.000 jeunes catholiques, au troisième jour de sa visite au Portugal consacrée aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ).

Comme la veille, le souverain pontife de 86 ans a effectué en fin d’après-midi à un long tour de " Papamobile " dans les allées du parc Eduardo VII, dans le centre de la capitale portugaise, accueilli par les drapeaux de nombreux pays et les acclamations et s’arrêtant à plusieurs reprises pour bénir des nourrissons.

Il a ensuite présidé la " Via Crucis " (Chemin de Croix), l’un des temps forts des JMJ, une cérémonie lors de laquelle une performance artistique a évoqué le réchauffement climatique, insistant sur l’inquiétude de la jeune génération face à " la consommation incontrôlée des ressources de la terre, l’extinction des espèces, la dévastation des forêts ".

Quelque 800.000 personnes étaient présentes, selon les estimations des autorités locales.

Ecologie, réseaux sociaux, guerre en Ukraine, pédocriminalité: Jorge Bergoglio a abordé de nombreux thèmes depuis le début de sa visite, la plus longue d’un pape au Portugal, consacré à cet événement international créé en 1986 par Jean Paul II et articulé autour de rendez-vous festifs, culturels et spirituels.

Samedi matin, il doit se rendre Fatima (centre), l’un des sanctuaires mariaux les plus fréquentés au monde, puis présidera une grande veillée dans un parc de la proche banlieue de Lisbonne, qui pourrait réunir un million de personnes, selon les organisateurs.

Après Rio de Janeiro (2013), Cracovie (2016) et Panama (2019), il s’agit des quatrièmes JMJ pour François, qui apparaît souriant et en bonne forme malgré une santé de plus en plus fragile. Hospitalisé trois fois depuis 2021, il se déplace désormais en fauteuil roulant ou appuyé à une canne.

Malo Pinatel, avec AFP