Le juge Clarence Thomas, de la Cour suprême américaine, se retrouve au cœur d’un scandale pour avoir accepté des voyages gratuits en jet privé et des cadeaux de la part d’un homme d’affaires, suscitant des inquiétudes sur son intégrité et ravivant le débat sur l’éthique judiciaire.
Déjà critiqué pour avoir bénéficié des largesses d’un milliardaire républicain, le juge le plus conservateur de la Cour suprême américaine, Clarence Thomas, a admis jeudi avoir voyagé gratuitement à bord du jet privé de l’homme d’affaires.
Le juge n’avait pas non plus révélé que le milliardaire avait donné 500.000 dollars à un groupe conservateur fondé par son épouse, Ginni Thomas, dont une grande partie lui avait été reversée comme salaire.
Il s’était défendu en assurant que les règles encadrant les déclarations autour de ce type de séjour avaient changé et que M. Crow n’avait aucune affaire en cours devant la Cour suprême.
En marge de sa déclaration pour 2022, Clarence Thomas a souligné que les règles avaient été modifiées, et qu’il attendait de savoir s’il devait amender ses précédents rapports.
Son avocat, Elliot Berke, a déclaré que les erreurs dans ses précédentes déclarations avaient été commises " par inadvertance " et que le juge s’était toujours efforcé " de respecter la loi ", concernant ses " voyages personnels devant être déclarés ".
Maria Chami avec AFP