Le porte-parole de la Maison Blanche John Kirby a annoncé que les négociations pour établir une normalisation Israël et l’Arabie saoudite progressaient, vendredi 29 septembre. LEs deux pays avaient franchi un pas symbolique quelques jours plus tôt, lorsqu’un ministre israélien s’est rendu publiquement dans la pétromonarchie.

Les négociations en vue d’une normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite continuent de progresser, selon un porte-parole de la Maison Blanche qui a assuré qu’une " structure de base " pour un futur accord avait été mise en place.

" Les parties ont ébauché une structure de base pour ce vers quoi nous pourrions nous acheminer ", a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, lors d’un échange avec la presse.

" Comme dans tout accord complexe, (…) tout le monde devra faire des compromis ", a-t-il ajouté, sans vouloir en dire plus.

Le président américain Joe Biden et son administration poussent pour une normalisation des relations entre Israël et l’Arabie saoudite, qui verrait en particulier la monarchie pétrolière obtenir des garanties de sécurité américaines en échange de sa reconnaissance de l’Etat hébreu.

Plusieurs événements récents indiquent que les négociations s’intensifient.

Pour la première fois cette semaine, un ministre israélien s’est rendu publiquement en Arabie saoudite, tandis que le royaume a envoyé pour la première fois en plus de trente ans une délégation officielle en Cisjordanie occupée, afin d’assurer aux Palestiniens qu’il défendrait leur cause même dans le cas d’une normalisation.

Un accord entre les deux pays s’inscrirait dans la lignée des accords dits d’Abraham par lesquels Israël a établi des relations diplomatiques en 2020 avec trois pays arabes, sous l’égide du précédent président américain, Donald Trump.

Selon la presse, les discussions tournent en particulier autour de la nature et du degré des garanties de sécurité que les Etats-Unis accorderaient à l’Arabie saoudite, gouvernée de facto par le prince héritier Mohammed ben Salmane.

Malo Pinatel, avec AFP