Vendredi 13 octobre, un professeur de français a été assassiné à Arras, dans le nord de la France. L’assaillant était fiché pour radicalisation, et faisait l’objet d’un suivi de la part des services de renseignements depuis quelques jours. Trois autres personnes ont été blessées dans cette attaque. Devant cette situation, la France est passée vendredi en alerte "urgence attentat". Le ministère français de l’Intérieur précise que ce niveau permet d’assurer la mobilisation exceptionnelle de moyens et de diffuser des informations susceptibles de protéger les citoyens.

Cette tragédie intervient trois ans presque jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty, un enseignant tué en octobre 2020 par un homme d’origine tchétchène. Une minute de silence sera d’ailleurs observée dans tous les collèges et lycées de France le lundi 16 octobre, "dans chaque classe en mémoire des victimes des attentats commis contre notre école", indique l’Éducation nationale.
Elle s’inscrit également dans un contexte de tensions au Proche-Orient, une semaine après l’attaque sanglante du Hamas en Israël qui a fait plus de 1.300 morts côté israélien. Depuis le début des combats qui ont suivi cette attaque, ce sont plus de 2.200 Palestiniens qui ont péri.