Les rebelles Houthis au Yémen, connus pour leur proximité avec l’Iran, ont lancé une salve de missiles contre Israël, mardi 31 octobre. Si les forces israélienne ont affirmé avoir intercepté l’attaque, leurs auteurs ont promis de continuer à mener ce type d’action.

Les rebelles Houthis au Yémen, proches de l’Iran, ont promis mardi de poursuivre leurs attaques contre Israël jusqu’à la fin de sa guerre contre le Hamas palestinien, en affirmant avoir déjà lancé plusieurs missiles et drones vers le territoire israélien.

" Les forces armées yéménites (…) continueront à mener des attaques de missiles et de drones jusqu’à ce que l’agression israélienne s’arrête ", selon un communiqué diffusé par la télévision des rebelles, Al-Masirah TV.

Le communiqué affirme qu’une " salve de missiles balistiques et plusieurs drones " ont été tirés mardi, la troisième attaque du genre depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza.

L’armée israélienne avait affirmé plus tôt avoir détecté un engin volant " hostile " au large de la ville d’Eilat, une station balnéaire sur la mer Rouge, où on retenti les sirènes d’alerte.

L "incident n’a représenté " aucune menace ou risque aux civils ", a-t-elle précisé.

Les rebelles yéménites, qui comme le Hamas sont soutenus par Téhéran, ont été accusés par Israël d’être à l’origine des drones qui se sont abattus samedi dans le Sinaï égyptien, frontalier d’Israël, faisant six blessés.

Les Houthis, qui contrôlent la capitale yéménite Sanaa, font " partie de l’axe de la résistance " contre Israël, et se battront " par les mots et par les drones ", avait affirmé plus tôt leur Premier ministre, Abdelaziz ben Habtour, à l’AFP.

Selon lui, cet axe qui " s’étend de Téhéran à la Palestine, en passant par Bagdad, Sanaa, Damas et Beyrouth ", coordonne ses opérations contre Israël.

La guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque d’une ampleur sans précédent du mouvement palestinien le 7 octobre sur le territoire israélien, fait craindre un embrasement régional.

Le chef de la diplomatie iranienne a prévenu mardi que les groupes pro-iraniens dans la région ne pouvaient pas rester " silencieux " face à la guerre entre Israël et le Hamas palestinien, en soulignant l’urgence de mettre fin à la guerre.

" Il est normal que les groupes et les mouvements de la résistance ne restent pas silencieux face aux crimes " commis dans le territoire palestinien de la bande de Gaza, a affirmé Hossein Amir-Abdollahian, lors d’une visite au Qatar.

Malo Pinatel, avec AFP