À Conakry, capitale de la Guinée, des tirs nourris d’armes automatiques ont éclaté samedi matin, bloquant les accès au centre-ville, selon les autorités. Les raisons de cette fusillade restent obscures, plongeant la ville dans l’incertitude.

Des tirs nourris d’armes automatiques ont été entendus dans le centre de la capitale guinéenne, Conakry, où les accès ont été bloqués samedi matin par les forces de sécurité.

On ignore la raison de ces coups de feu, dans ce pays d’Afrique de l’Ouest dirigé depuis septembre 2021 par le colonel Mamady Doumbouya, qui a renversé le président civil Alpha Condé par les armes.

" Il y a des tirs d’armes automatiques et de guerre dans le quartier politico-administratif de Kaloum ", a dit un habitant du secteur sous le couvert de l’anonymat.

" Le centre-ville est bloqué depuis l’aube, pas d’entrée ni de sortie ", a dit un commerçant, également sous le couvert de l’anonymat.

" On voulait aller au port où je travaille, mais nous avons été empêchés (de passer) à l’entrée de la presqu’île de Kaloum où des blindés ont été déployés ", a-t-il ajouté.

Le coup d’État du 5 septembre 2021 est l’un des nombreux putschs et tentatives de putsch qui ont secoué l’Afrique de l’Ouest depuis la prise du pouvoir par des colonels au Mali en août 2020.

La Guinée, un pays dont l’histoire politique a été marquée par des tourments depuis son indépendance vis-à-vis de la France, est en train de juger l’ancien dictateur Moussa Dadis Camara. Il est en détention dans le centre de la capitale depuis le début des audiences en septembre 2022.

Maria Chami, avec AFP

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