Dans une série d’attaques simultanées menées mercredi à l’aube par le groupe État islamique dans le désert syrien, trente membres des forces prorégime ont été tués. Les victimes comprenaient quatre militaires et vingt-six membres des Forces de défense nationale, une milice supplétive de l’armée, qui ont péri lors de ces attaques à l’arme automatique.

Trente membres des forces prorégime ont été tués lors d’une série d’attaques simultanées menées mercredi à l’aube par le groupe État islamique (EI) dans le vaste désert syrien où se cachent ses militants, a indiqué une ONG.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), "quatre militaires et 26 membres des Forces de défense nationale", une milice supplétive de l’armée, ont péri dans ces attaques qui ont visé des positions militaires et des barrages de contrôle.

Les attaques à l’arme automatique se sont produites dans la région d’Al-Rasafa, dans la badia, le vaste désert qui s’étend de la province centrale de Homs à la frontière orientale avec l’Irak, en passant par la province de Deir Ezzor.

Il s’agit des attaques les plus meurtrières depuis le mois d’août, lorsque 33 soldats ont été tués dans une attaque de l’EI contre un car de l’armée dans la province de Deir Ezzor.

Selon le directeur de l’OSDH, le bilan est appelé à s’alourdir, certains des blessés se trouvant dans un état grave.

L’armée russe soutient le régime syrien et dispose de deux bases militaires dans le pays, une base aérienne à Hmeimim et une base navale au port de Tartous.

Le conflit en Syrie a fait depuis 2011 plus d’un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Maria Chami, avec AFP