Trois Israéliens, dont deux femmes, ont été tués et plusieurs autres blessés dans deux attaques jeudi à Jérusalem-Ouest et en Cisjordanie, dont l'une a été revendiquée par le Hamas, malgré une trêve dans la guerre contre Israël à Gaza.
La première attaque a eu lieu vers 7h40 (5h40 GMT) dans l'ouest de Jérusalem lorsque deux assaillants palestiniens ont ouvert le feu à un arrêt de bus, tuant trois Israéliens et blessant plusieurs autres, selon la police et les secours.«Deux terroristes venus en voiture et armés l'un d'un (fusil d'assaut) M-16 et l'autre d'un pistolet» ont ouvert le feu, a déclaré le directeur de la police de Jérusalem, Doron Torgemann, sur les lieux de l'attentat.Les deux assaillants, frères trentenaires qui avaient été par le passé incarcérés par Israël, "ont été tués rapidement par deux soldats qui n'étaient pas en service et un civil, qui leur ont tiré dessus", selon la police.Deux femmes de 67 et 24 ans et un homme de 73 ans, tous trois de nationalité israélienne, ont été tués dans l'attaque, a ajouté la police.
"Cette opération est une réponse naturelle aux crimes sans précédent de l'occupant (Israël, NDLR) dans la bande de Gaza et contre des enfants à Jénine", a déclaré le mouvement islamiste palestinien Hamas dans un communiqué.
Il faisait référence à deux garçons de huit ans et 15 ans, tués mercredi par l'armée israélienne à Jénine dans le nord de la Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Selon le communiqué, les deux assaillants, membres de la branche armée du Hamas, étaient originaires de Sour Baher, un quartier de Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël.
"Nos héros sont prêts à venger le sang des martyrs", a conclu le Hamas, appelant à une "escalade de la résistance" contre Israël.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a réagi en assurant que son gouvernement "continuera d'étendre la distribution d'armes aux citoyens".
La seconde attaque, à la voiture-bélier, a visé un barrage des forces israéliennes en Cisjordanie, selon un communiqué de l'armée.
"Des soldats présents sur les lieux ont tiré et neutralisé l'assaillant", a-t-elle ajouté, en soulignant que deux soldats israéliens, légèrement blessés, avaient été hospitalisés.
Le barrage, attenant à la colonie israélienne de Beka'ot, a été la cible de plusieurs attaques similaires ces dernières années.
L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.
En visite en Israël, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a estimé que l'attaque de Jérusalem-Ouest rappelait "la menace terroriste affrontée au quotidien par Israël".
De son côté, le président israélien Isaac Herzog a déploré "encore un exemple de la situation dans laquelle nous nous trouvons, la guerre sans fin que nous menons contre les organisations terroristes, en particulier le Hamas".
Maria Chami, avec AFP
"Cette opération est une réponse naturelle aux crimes sans précédent de l'occupant (Israël, NDLR) dans la bande de Gaza et contre des enfants à Jénine", a déclaré le mouvement islamiste palestinien Hamas dans un communiqué.
Il faisait référence à deux garçons de huit ans et 15 ans, tués mercredi par l'armée israélienne à Jénine dans le nord de la Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Selon le communiqué, les deux assaillants, membres de la branche armée du Hamas, étaient originaires de Sour Baher, un quartier de Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël.
"Nos héros sont prêts à venger le sang des martyrs", a conclu le Hamas, appelant à une "escalade de la résistance" contre Israël.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a réagi en assurant que son gouvernement "continuera d'étendre la distribution d'armes aux citoyens".
La seconde attaque, à la voiture-bélier, a visé un barrage des forces israéliennes en Cisjordanie, selon un communiqué de l'armée.
"Des soldats présents sur les lieux ont tiré et neutralisé l'assaillant", a-t-elle ajouté, en soulignant que deux soldats israéliens, légèrement blessés, avaient été hospitalisés.
Le barrage, attenant à la colonie israélienne de Beka'ot, a été la cible de plusieurs attaques similaires ces dernières années.
L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.
En visite en Israël, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a estimé que l'attaque de Jérusalem-Ouest rappelait "la menace terroriste affrontée au quotidien par Israël".
De son côté, le président israélien Isaac Herzog a déploré "encore un exemple de la situation dans laquelle nous nous trouvons, la guerre sans fin que nous menons contre les organisations terroristes, en particulier le Hamas".
Maria Chami, avec AFP
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