Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken  a réaffirmé la volonté de Washington à libérer les otages retenus par le Hamas à Gaza, vendredi 1er décembre. Le chef de la diplomatie américaine s’exprimait à l’issue d’une réunion avec plusieurs responsables politiques arabes, en marge de la COP28 à Dubaï.

Les Etats-Unis restent " focalisés " sur la libération des otages détenus à Gaza malgré la reprise de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien après une trêve d’une semaine, a déclaré vendredi le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.

" Nous restons entièrement focalisés en vue d’obtenir le retour de tous (les otages) chez eux, leur libération, un dossier que j’ai abordé (lors de mes discussions) aujourd’hui ", a-t-il déclaré après avoir rencontré des ministres arabes des Affaires étrangères à Dubaï, en marge de la conférence sur le climat COP28.

M. Blinken a rencontré les ministres des Emirats arabes unis, d’Egypte, de Jordanie, du Qatar et de Bahreïn lors de sa brève visite à Dubaï, ainsi qu’un représentant de l’Autorité palestinienne.

" Nous sommes déterminés à faire tout ce que nous pouvons pour que chacun (des otages) retrouve sa famille, en poursuivant le processus qui a fonctionné pendant sept jours ", a déclaré M. Blinken, en allusion à la libération d’otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens incarcérés par Israël durant les sept jours de trêve qui a volé en éclats vendredi.

Au total, 110 otages ont été libérés depuis le début du conflit, dont 105 pendant la trêve, en majorité des femmes et des mineurs israéliens. Il reste selon les autorités israéliennes 137 otages aux mains du mouvement islamiste Hamas et d’autres groupes affiliés à Gaza.

En échange des otages libérés, 240 prisonniers palestiniens ont été relâchés.

M. Blinken était en mission jeudi en Israël pour tenter de prolonger la trêve. En vain.

Israël a repris vendredi son pilonnage meurtrier de la bande de Gaza, promettant une nouvelle fois d' "éliminer " le Hamas, qui a pris le pouvoir dans le petit territoire en 2007.

Malo Pinatel, avec AFP