L’armée jordanienne a déclaré avoir contré une attaque projetée par des dizaines d’infiltrés syriens liés à des milices pro-iraniennes, qui ont franchi la frontière, munis de lance-roquettes, de mines antipersonnel et d’explosifs.

La radio-télévision d’État, al Mamlaka, a annoncé que l’armée avait fait sauter un véhicule chargé d’explosifs alors qu’elle résistait à la plus grande opération armée transfrontalière de contrebande d’armes et de drogues de ces dernières années.

L’armée a ajouté que les infiltrés ont retraversé la frontière après avoir blessé plusieurs membres de l’armée lors de l’incursion, qui a fait un mort parmi les soldats jordaniens et au moins une douzaine parmi les contrebandiers.

Les autorités jordaniennes, comme leurs alliés occidentaux, affirment que le Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran, et les milices qui contrôlent une grande partie du sud de la Syrie, sont à l’origine d’une recrudescence de la contrebande d’armes et de stupéfiants.

" La Jordanie connaît le pays qui est derrière tout cela. C’est l’Iran qui soutient ces milices. Il s’agit d’actions militaires hostiles contre la Jordanie sur son territoire ", a déclaré Samih Maayteh, un ancien ministre informé de l’évolution de la situation par les autorités.

L’Iran et le Hezbollah ont estimé que ces allégations représentent une nouvelle accusation sans fondements des occidentaux contre eux. La Syrie nie toute complicité avec les milices soutenues par l’Iran et liées à son armée et à ses forces de sécurité.

Selon l’ONU, les Américains et les européens, le commerce illicite de la drogue financerait la prolifération des milices pro-iraniennes et des forces paramilitaires pro-gouvernementales créées par plus d’une décennie de conflit en Syrie.

Avec AFP

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