Un homme armé a tué jeudi au 14 personnes dans une faculté de Prague et en a blessé plus de 30 autres avant que la police ne l’abatte, ont annoncé les services d’urgence de Prague.

" Pour l’instant, je peux dire qu’il y a 11 morts sur les lieux, y compris le tireur ", a déclaré Jana Postova, porte-parole des services d’urgence, à la télévision publique tchèque.

Plus tôt, la police tchèque avait annoncé sur X que l’assaillant avait été " éliminé ". " Le bâtiment est actuellement évacué et il y a plusieurs morts et des dizaines de blessés sur les lieux ", a-t-elle ajouté.

Le service des urgences de Prague a indiqué sur X qu’un " grand nombre d’unités ambulancières " avaient été déployées à la faculté, ajoutant que parmi les blessés il y avait des cas très graves.

Le président tchèque s’est déclaré " choqué " par cette fusillade meurtrière.

" Je suis choqué par ces événements… Je voudrais exprimer mon profond regret et mes sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes de la fusillade ", a déclaré M. Pavel, qui achève jeudi une visite de deux jours à Paris, sur X, ancien Twitter.

La cheffe de la Commission européenne Ursula von der Leyen a aussitôt adressé à Prague un message de compassion.

" Je suis choquée par la violence insensée de la fusillade qui a coûté la vie à plusieurs personnes aujourd’hui à Prague. J’exprime mes plus sincères condoléances aux familles des victimes et au peuple tchèque dans son ensemble. Nous nous tenons à vos côtés et pleurons avec vous ", a-t-elle écrit dans son message sur X.

La France, par la voix de sa Première ministre Elisabeth Borne, a exprimé son " émotion " et sa " solidarité ".

Selon les médias tchèques, la fusillade s’est produite à la Faculté des arts de l’Université Charles, dont les enseignants et les étudiants ont reçu l’ordre de s’enfermer pendant l’intervention de la police.

La chaîne de télévision privée Nova TV a fait état d’une explosion et d’un tireur sur le toit du bâtiment situé dans le centre historique de Prague.

Le ministre de l’Intérieur, Vit Rakusan, a dit à la télévision publique que la présence d' "aucun autre tireur " n’avait été " confirmée " et a appelé la population à suivre les instructions de la police.

Les policiers ont fermé la zone et demandé aux personnes vivant à proximité de rester chez elles.

Avec AFP