L’armée israélienne continue encore et toujours de pilonner la bande de Gaza. Dans la nuit de lundi à mardi, plusieurs localités palestiniennes ont été bombardées, au nord comme au sud de l’enclave.

L’armée israélienne poursuit, mardi, son offensive dans la bande de Gaza assiégée, où des bombardements ont secoué le territoire palestinien dans la nuit, près de trois mois après le début de la guerre contre le Hamas qui devrait durer tout au long de l’année.

Déclenché par une attaque d’une ampleur inédite du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre, le conflit a coûté la vie à près de 22.000 personnes, majoritairement des femmes, des adolescents et des enfants, et fait plus de 57.000 blessés, selon le Hamas.

Malgré les demandes pressantes de la communauté internationale en faveur d’un cessez-le-feu, le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari, a déclaré, lundi, que l’armée se préparait à des "combats prolongés" qui devraient durer "tout au long de l’année".

Sur le terrain, des témoins ont fait état, dans la nuit de lundi à mardi, de tirs de missiles en direction de la ville de Rafah (sud) et de bombardements autour du camp de réfugiés de Jabaliya (nord).

Des combats ont également été signalés dans les zones d’Al-Maghazi et de Bureij, ainsi que dans la principale ville du sud, Khan Younès, devenue l’épicentre des opérations de l’armée israélienne.

Des témoins dans le nord de Gaza ont déclaré lundi à l’AFP qu’ils avaient vu les forces israéliennes quitter plusieurs zones dans et autour de la ville de Gaza, suggérant probablement un redéploiement plutôt qu’un retrait permanent.

Hagari indique que l’armée israélienne "adapte la planification du déploiement des forces à Gaza", y compris pour les soldats de réserve, car "les combats vont se poursuivre et ils seront toujours nécessaires".

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a quant à lui déclaré que les habitants de certaines villes et de certains villages proches de la frontière de Gaza, qui ont en grande partie été évacués depuis les attaques du 7 octobre, pourraient "bientôt rentrer chez eux".

Les 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza – dont 85% ont été déplacés selon l’ONU – sont confrontés à de graves pénuries de nourriture, d’eau, de carburant et de médicaments.

Malgré une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant l’acheminement de l’aide humanitaire, les camions d’aide entrent au compte-gouttes. Dimanche, environ 120 camions humanitaires ont pu entrer à Gaza.

Avec AFP

 

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !