Washington et Londres ont annoncé lundi des sanctions contre un réseau iranien que les deux capitales accusent d’être lié au régime de Téhéran. Celui-ci est, selon eux, chargé de cibler et d’assassiner des dissidents et des activistes.

Ce réseau serait dirigé " sur ordre du ministère iranien du Renseignement et de la Sécurité ", selon un communiqué du département américain du Trésor, et est soupçonné d’avoir mené des assassinats et des enlèvements " dans plusieurs territoires ".

Son objectif serait de faire taire ceux considérés comme critiques à l’égard du gouvernement iranien, a ajouté le communiqué, qui estime que le réseau a organisé des opérations sur le territoire américain.

Cinq personnes sont directement visées par ce train de sanctions, au premier rang desquelles Naji Ibrahim Sharifi-Zindashti, décrit par le département du Trésor, comme un trafiquant de drogues.

Les autres personnes sanctionnées sont des membres de sa famille ainsi qu’un responsable du ministère iranien du Renseignement et de la Sécurité, qui serait en charge de la supervision des opérations, a assuré Washington.

De son côté, Londres a précisé que ses sanctions visaient sept personnes et une organisation, dont " des hauts responsables iraniens et des membres de groupes de crimes organisés qui collaborent avec le régime ".

Les sanctions britanniques concernent ainsi des membres de l’unité 840 des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique du régime iranien, qui auraient participé à " la tentative d’assassinat de deux présentateurs de la chaîne d’information en continu Iran International sur le sol britannique ", a précisé le communiqué de Londres.

Avec AFP