L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) est au cœur d’une importante controverse depuis qu’Israël a allégué l’implication de plusieurs membres de son personnel dans les attaques menées par le Hamas le 7 octobre dernier.

La Nouvelle-Zélande a, à son tour, annoncé, mardi, suspendre son financement à l’agence onusienne.

Treize autres pays – le Canada, l’Australie, la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Suisse, la Finlande, l’Estonie, le Japon, l’Autriche et la Roumanie – avaient déjà suspendu leur financement à l’agence, malgré l’appel du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à ce que l’aide se poursuive.

L’Espagne maintient son soutien

L’Espagne maintiendra ses liens avec l’Unrwa, malgré les allégations impliquant certains de ses employés dans les attentats en Israël, a affirmé, lundi, le ministre des Affaires étrangères.

Le ministre José Manuel Albares a déclaré devant le Congrès des députés: "Nous ne changerons pas notre relation avec l’Unrwa", soulignant qu’il s’agit d’"une agence des Nations unies indispensable pour soulager la situation humanitaire".

Blinken appelle à une enquête

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a souligné, lundi, qu’il était impératif pour l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens d’enquêter sur les allégations selon lesquelles certains de ses employés ont été impliqués dans l’attaque du Hamas. Il a également affirmé que le travail de l’Unrwa est indispensable pour fournir une aide nécessaire à Gaza. Selon M. Blinken, il est crucial que l’Unrwa aborde rapidement, efficacement et minutieusement cette question.

Le chef de l’ONU va recevoir, mardi, à New York, les "principaux donateurs",  a annoncé lundi le porte-parole d’Antonio Guterres.

Maria Chami, avec AFP