La capitale yéménite Sanaa, contrôlée par les Houthis, a été samedi soir la cible d’une série de frappes aériennes, a indiqué la chaîne de télévision de ces insurgées en accusant les États-Unis et la Grande-Bretagne.
Les États-Unis ont signalé avoir neutralisé huit drones en mer et quatre au sol au large du Yémen, suite à des attaques répétées des Houthis contre le trafic maritime. Les frappes ont visé vendredi un drone au-dessus du Golfe d’Aden, sept en mer Rouge et quatre autres au sol, situés dans des " zones du Yémen contrôlées par les Houthis ", mouvement soutenu par l’Iran, a précisé le Commandement américain pour le Moyen-Orient (Centcom) dans un communiqué.
Ces opérations interviennent dans un contexte de tension régionale liée au conflit entre Israël et le Hamas palestinien à Gaza, confronté à une crise humanitaire importante.
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L’armée américaine a indiqué samedi que ses forces avaient intercepté huit drones à proximité du Yémen et en avaient éliminé quatre autres à l’intérieur de son territoire, en plus d’avoir intercepté plusieurs missiles de croisière. Ces événements se sont produits au cours d’une série d’incidents survenus la veille.
Les forces du Commandement central américain ont également mené des frappes d’autodéfense contre six missiles de croisière antinavires des Houthis qui s’apprêtaient à être lancés contre des navires en mer Rouge.
Bien que l’origine des drones détruits au large du Yémen n’ait pas été précisée par le Centcom, ces actions visent à sécuriser les eaux internationales pour la marine américaine et les navires marchands.
Contrôlant une bonne partie du Yémen, pays en guerre depuis près d’une décennie, les Houthis affirment agir en soutien avec la population de Gaza, bombardée et totalement assiégée par Israël.
D’autres groupes armés pro-iraniens en Irak et en Syrie multiplient les attaques contre les intérêts américains dans la région, toujours en lien avec la guerre dévastatrice menée par Israël, soutenu par les États-Unis, après l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien.
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En réponse à une attaque ayant tué trois soldats américains en Jordanie, les forces américaines ont mené des raids en Irak et en Syrie, visant des forces d’élite iraniennes et des groupes pro-iraniens.
Washington a promis d’autres frappes en riposte à cette attaque, attribuée à l’Iran malgré son démenti.
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Maria Chami, avec AFP
