L’émir du Qatar est attendu à Paris mardi pour discuter de la situation à Gaza, a indiqué la présidence française. La capitale française avait auparavant reçu des négociations concernant une trêve dans l’enclave.

L’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, sera à Paris mardi et mercredi pour des entretiens avec le président français Emmanuel Macron pour évoquer notamment les négociations pour obtenir un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza.

Il s’agit de la première visite d’État de l’émir qatari dans la capitale française depuis son accession au trône en 2013, a indiqué l’Élysée.

" Le Qatar est notamment à l’œuvre sur la libération des otages qui est une priorité pour nous ", fait valoir la présidence alors que trois Français sont encore retenus en otages dans la bande de Gaza, depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre.

Les discussions porteront aussi sur les " efforts en cours pour obtenir un cessez-le-feu (…) et permettre d’apporter une aide massive à la population gazaouie ".

Le Qatar accueille sur son sol la direction politique du Hamas et s’active avec les États-Unis et l’Égypte pour tenter d’obtenir un arrêt des combats avec Israël.

Une trêve d’une semaine avait permis fin novembre la libération de dizaines d’otages en échange de celle de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Par ailleurs, selon la présidence française, une nouvelle opération humanitaire avec le Qatar " devrait intervenir dans les jours à venir " avec plusieurs vols acheminant notamment dix ambulances, plus de 300 tentes et du fret humanitaire pour la population de Gaza.

Doha avait annoncé en début de semaine dernière que des médicaments envoyés à Gaza dans le cadre d’un accord négocié en janvier par Doha et Paris étaient finalement parvenus à des otages détenus par le Hamas.

Les discussions porteront aussi sur l’après-guerre. Le président Macron a appelé à un " élan décisif et irréversible de mise en œuvre d’une solution à deux États, la seule solution viable pour la sortie de crise ", a rappelé l’Élysée.

Des tables rondes doivent en parallèle être organisées sur des projets de partenariat économique et d’investissements stratégiques, a-t-on indiqué de même source.

Avec AFP