Depuis le 7 octobre dernier, des manifestants, parmi lesquels des familles d’otages, se réunissent chaque semaine pour demander la libération des otages et exprimer leur mécontentement envers le gouvernement de Benjamin Netanyahou, qu’ils jugent en partie responsable de la situation actuelle.

Samedi soir, ces rassemblements ont pris une tournure assez violente entre les manifestants et les forces de l’ordre. Les manifestants ont allumé un feu de joie dans la rue Begin à Tel Aviv, la police est intervenue pour éteindre ce feu, un autre a été rallumé.

Un commandant de police a qualifié le rassemblement en soutien aux otages d’illégal et a demandé aux manifestants de se disperser. Une première depuis la tenue de ces manifestations.

Les membres des familles des otages ont pris la parole tour à tour, adoptant un ton plus combatif que les semaines précédentes.

Le frère d’un otage a appelé à libérer les otages "par la force", si nécessaire. L’ancien otage Raz Ben Ami a déclaré: "Le Premier ministre, au nom des otages, hommes et femmes, et au nom du peuple d’Israël, donnez l’ordre aux négociateurs du Qatar de ne pas revenir sans accord. Ne revenez pas sans un accord".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, fait face à des pressions internes et à la colère des manifestants car il n’a toujours pas réussi à obtenir la libération des otages israéliens détenus par le Hamas.

SB