Les protestations d’étudiants pro-Palestiniens continuent en Europe, avec l’occupation de campus et le blocage de locaux universitaires notamment à Paris, Berlin, Cologne et en Suisse, dont certains ont été évacués par les forces de l’ordre.

La police a arrêté 86 personnes à la suite d’une opération visant à expulser des étudiants qui organisaient une occupation pro-palestinienne à l’université de la Sorbonne à Paris, ont déclaré mercredi les représentants de la police.

Les personnes arrêtées lors de l’opération sont détenues pour diverses infractions à l’ordre public, selon le communiqué.

Il s’agit notamment de dégradations volontaires, de rébellion, de violence contre une personne dépositaire de l’autorité publique, d’intrusion dans un établissement d’enseignement et de tenue d’une réunion destinée à troubler l’ordre public. Certains sont également détenus pour participation à un groupe en vue de préparer des violences ou des dommages aux biens.

La veille de l’intervention de la police, le Premier ministre Gabriel Attal a déclaré qu’il n’y aurait jamais de droit à perturber les universités françaises par de telles manifestations.

La police a délogé des étudiants qui occupaient un amphithéâtre de l’université de la Sorbonne, à Paris, " en solidarité " avec Gaza et " contre la répression des mouvements étudiants " pro-Palestiniens.

Dans la capitale française, la police est de nouveau intervenue mardi devant les locaux historiques de la prestigieuse école Sciences Po Paris pour disperser des rassemblements pro-Palestiniens, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Des étudiants d’universités de plusieurs pays européens ont suivi les actions menées sur les campus américains, où des manifestants ont occupé des salles et des installations pour exiger la fin des partenariats avec des institutions israéliennes en raison de l’assaut punitif d’Israël contre Gaza.

Avec AFP