©(ANDREJ IVANOV / AFP)
Les Français ont commencé à voter, dimanche, pour le second tour des législatives, un scrutin historique dont le Rassemblement national pourrait sortir vainqueur, avec une grande incertitude, toutefois, quant à sa capacité à obtenir la majorité absolue à l’Assemblée et à pouvoir former un gouvernement.
Les électeurs peuvent se rendre aux urnes jusqu’à 18H00 ou 20H00 dans les grandes villes, heure à laquelle se dessineront les premiers résultats.
La mobilisation s’annonce toujours forte avec une participation attendue au même niveau qu’au premier tour où elle avait atteint 66,7%, du jamais-vu depuis la précédente dissolution en 1997.
Dimanche dernier, les Français ont placé le Rassemblement national – et ses alliés issus de LR – largement en tête (33%), devant l’alliance de gauche Nouveau Front populaire (NFP, 28%), et le camp présidentiel Ensemble (20%).
À l’échelle du pays, rarement des élections législatives auront déchaîné autant les passions, suscité l’anxiété des uns ou l’espoir de ceux qui, en votant pour le parti de Marine Le Pen, veulent donner à sa famille politique la possibilité de gouverner.
Un gouvernement issu de l’extrême droite en France serait une première depuis la Seconde Guerre mondiale.
Nombreux désistements
Mais la campagne de l’entre-deux-tours a été marquée par le désistement de très nombreux candidats du camp macroniste et du NFP, au nom d’un «front républicain» revigoré par la perspective d’une nomination du président du RN Jordan Bardella, 28 ans, à Matignon.
Au total, 130 candidats NFP et 80 Ensemble se sont retirés, faisant passer le nombre de triangulaires de 306 à 89.
Conséquence de ces retraits, la perspective d’une majorité absolue pour le RN semble s’éloigner.
Quelques heures avant la fin de la campagne électorale vendredi à minuit et le début d’une période de réserve, plusieurs sondages semblaient montrer un resserrement entre les trois blocs (RN/NFP/Ensemble).
Encore faut-il noter la fragilité de ces prévisions avec, comme le soulignait le président délégué d’Ipsos Brice Teinturier vendredi, une «cinquantaine de circonscriptions qui se joue dans un mouchoir de poche».
Marine Le Pen juge, elle, «sérieuses» les chances du RN «d’avoir une majorité absolue à l’Assemblée», estimant que les projections en sièges «ne sont pas une science exacte».
La fin de campagne, dans un climat de grande tension, a été marquée par des agressions et violences envers des candidats ou militants.
Face à d’éventuels débordements dimanche soir, 30.000 policiers seront mobilisés, dont 5.000 à Paris.
Par Stéphanie LEROUGE avec AFP
Les électeurs peuvent se rendre aux urnes jusqu’à 18H00 ou 20H00 dans les grandes villes, heure à laquelle se dessineront les premiers résultats.
La mobilisation s’annonce toujours forte avec une participation attendue au même niveau qu’au premier tour où elle avait atteint 66,7%, du jamais-vu depuis la précédente dissolution en 1997.
Dimanche dernier, les Français ont placé le Rassemblement national – et ses alliés issus de LR – largement en tête (33%), devant l’alliance de gauche Nouveau Front populaire (NFP, 28%), et le camp présidentiel Ensemble (20%).
À l’échelle du pays, rarement des élections législatives auront déchaîné autant les passions, suscité l’anxiété des uns ou l’espoir de ceux qui, en votant pour le parti de Marine Le Pen, veulent donner à sa famille politique la possibilité de gouverner.
Un gouvernement issu de l’extrême droite en France serait une première depuis la Seconde Guerre mondiale.
Nombreux désistements
Mais la campagne de l’entre-deux-tours a été marquée par le désistement de très nombreux candidats du camp macroniste et du NFP, au nom d’un «front républicain» revigoré par la perspective d’une nomination du président du RN Jordan Bardella, 28 ans, à Matignon.
Au total, 130 candidats NFP et 80 Ensemble se sont retirés, faisant passer le nombre de triangulaires de 306 à 89.
Conséquence de ces retraits, la perspective d’une majorité absolue pour le RN semble s’éloigner.
Quelques heures avant la fin de la campagne électorale vendredi à minuit et le début d’une période de réserve, plusieurs sondages semblaient montrer un resserrement entre les trois blocs (RN/NFP/Ensemble).
Encore faut-il noter la fragilité de ces prévisions avec, comme le soulignait le président délégué d’Ipsos Brice Teinturier vendredi, une «cinquantaine de circonscriptions qui se joue dans un mouchoir de poche».
Marine Le Pen juge, elle, «sérieuses» les chances du RN «d’avoir une majorité absolue à l’Assemblée», estimant que les projections en sièges «ne sont pas une science exacte».
La fin de campagne, dans un climat de grande tension, a été marquée par des agressions et violences envers des candidats ou militants.
Face à d’éventuels débordements dimanche soir, 30.000 policiers seront mobilisés, dont 5.000 à Paris.
Par Stéphanie LEROUGE avec AFP
Commentaires