©(Photo par Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP)
Les députés français se réunissent, jeudi, pour élire le président de l'Assemblée nationale. Ce vote intervient après des législatives sans majorité absolue, et pourrait voir émerger une coalition gouvernementale.
Dans un climat politique très incertain en France, après des législatives n'ayant pas dégagé de majorité absolue, les nouveaux députés se réunissent jeudi pour élire le président de l'Assemblée nationale, un poste hautement stratégique, dans un hémicycle fragmenté où pourrait se dessiner une ébauche de coalition gouvernementale.
La perspective de ce vote a donné lieu, ces derniers jours, à d'intenses tractations au sein des partis politiques, dans une atmosphère tendue, alors que la France aborde, le 26 juillet, la période sensible de l'accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Mardi, le président français Emmanuel Macron a accepté la démission du gouvernement du Premier ministre Gabriel Attal, après son échec aux élections législatives anticipées.
Ce gouvernement démissionnaire reste, cependant, "en charge des affaires courantes", avec un rôle politique limité, vraisemblablement pendant plusieurs semaines, jusqu'à la nomination d'un nouveau gouvernement.
À l'issue de ces législatives, convoquées par Emmanuel Macron après l'échec cuisant de son parti aux élections européennes début juin, l'Assemblée nationale s'est divisée en trois blocs, tous éloignés de la majorité absolue.
La coalition de partis de gauche du Nouveau Front populaire (NFP) a décroché le plus grand nombre de sièges, suivie par le camp présidentiel de centre droit et le parti d'extrême droite Rassemblement national et ses alliés.
Jeudi, tous les regards sont tournés vers l'Assemblée et sa présidence, surnommée "le perchoir".
"Le Palais-Bourbon dans le brouillard", titre le quotidien Libération, estimant que l'issue de ce vote a "rarement été aussi incertaine".
Le résultat des législatives a, en effet, brouillé le paysage parlementaire et encourage à la constitution d'alliances.
Trois tours seront peut-être nécessaires pour départager les candidats, tant les inconnues sont nombreuses dans cette Assemblée fracturée.
"Candidats de troisième tour"
Adoubée par son groupe macroniste et soutenue par le parti MoDem (centre), la présidente sortante de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet espère rempiler au perchoir et met en avant son bilan après deux ans à la tête de l'institution.
Mais elle est contestée jusque dans son propre camp par la candidature concurrente de la députée Horizons Naïma Moutchou et aura fort à faire face au communiste André Chassaigne, candidat commun de la coalition de gauche ou au centriste Charles de Courson (Liot).
Egalement en lice, Sébastien Chenu (RN) n'a quasiment aucune chance et son parti dénonce un "bourbier" parlementaire.
De son côté, la Droite républicaine - nouveau nom du groupe Les Républicains (LR, droite) - hésitait encore mercredi soir entre deux candidatures.
S'il parvient à négocier le soutien de la droite, le camp macroniste pourrait doubler la gauche dans la course au perchoir.
Pour compliquer encore l'équation, des candidats pourraient se déclarer au dernier moment, y compris entre les tours, en espérant créer la surprise.
"On ne peut pas exclure qu'il y ait des candidats de troisième tour et qu'il y ait des suspensions de séance", glisse une ministre sortante élue députée. L'élection "arrive très tôt" et "à un stade de maturité insuffisant", estime cette élue.
Au-delà de la présidence de l'Assemblée, c'est l'ensemble du paysage politique qui peine à se décanter dix jours après les législatives anticipées.
Le NFP est arrivé en tête, mais sans majorité claire, et il s'est montré incapable jusqu'ici de proposer son candidat commun pour le poste de Premier ministre, sur fond de désaccord entre la France Insoumise (gauche radicale) et les socialistes.
Après le perchoir jeudi, les postes stratégiques de l'Assemblée seront en jeu vendredi - vice-présidents, questeurs... - puis les présidences de commission samedi.
Dans un climat politique très incertain en France, après des législatives n'ayant pas dégagé de majorité absolue, les nouveaux députés se réunissent jeudi pour élire le président de l'Assemblée nationale, un poste hautement stratégique, dans un hémicycle fragmenté où pourrait se dessiner une ébauche de coalition gouvernementale.
La perspective de ce vote a donné lieu, ces derniers jours, à d'intenses tractations au sein des partis politiques, dans une atmosphère tendue, alors que la France aborde, le 26 juillet, la période sensible de l'accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Mardi, le président français Emmanuel Macron a accepté la démission du gouvernement du Premier ministre Gabriel Attal, après son échec aux élections législatives anticipées.
Ce gouvernement démissionnaire reste, cependant, "en charge des affaires courantes", avec un rôle politique limité, vraisemblablement pendant plusieurs semaines, jusqu'à la nomination d'un nouveau gouvernement.
À l'issue de ces législatives, convoquées par Emmanuel Macron après l'échec cuisant de son parti aux élections européennes début juin, l'Assemblée nationale s'est divisée en trois blocs, tous éloignés de la majorité absolue.
La coalition de partis de gauche du Nouveau Front populaire (NFP) a décroché le plus grand nombre de sièges, suivie par le camp présidentiel de centre droit et le parti d'extrême droite Rassemblement national et ses alliés.
Jeudi, tous les regards sont tournés vers l'Assemblée et sa présidence, surnommée "le perchoir".
"Le Palais-Bourbon dans le brouillard", titre le quotidien Libération, estimant que l'issue de ce vote a "rarement été aussi incertaine".
Le résultat des législatives a, en effet, brouillé le paysage parlementaire et encourage à la constitution d'alliances.
Trois tours seront peut-être nécessaires pour départager les candidats, tant les inconnues sont nombreuses dans cette Assemblée fracturée.
"Candidats de troisième tour"
Adoubée par son groupe macroniste et soutenue par le parti MoDem (centre), la présidente sortante de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet espère rempiler au perchoir et met en avant son bilan après deux ans à la tête de l'institution.
Mais elle est contestée jusque dans son propre camp par la candidature concurrente de la députée Horizons Naïma Moutchou et aura fort à faire face au communiste André Chassaigne, candidat commun de la coalition de gauche ou au centriste Charles de Courson (Liot).
Egalement en lice, Sébastien Chenu (RN) n'a quasiment aucune chance et son parti dénonce un "bourbier" parlementaire.
De son côté, la Droite républicaine - nouveau nom du groupe Les Républicains (LR, droite) - hésitait encore mercredi soir entre deux candidatures.
S'il parvient à négocier le soutien de la droite, le camp macroniste pourrait doubler la gauche dans la course au perchoir.
Pour compliquer encore l'équation, des candidats pourraient se déclarer au dernier moment, y compris entre les tours, en espérant créer la surprise.
"On ne peut pas exclure qu'il y ait des candidats de troisième tour et qu'il y ait des suspensions de séance", glisse une ministre sortante élue députée. L'élection "arrive très tôt" et "à un stade de maturité insuffisant", estime cette élue.
Au-delà de la présidence de l'Assemblée, c'est l'ensemble du paysage politique qui peine à se décanter dix jours après les législatives anticipées.
Le NFP est arrivé en tête, mais sans majorité claire, et il s'est montré incapable jusqu'ici de proposer son candidat commun pour le poste de Premier ministre, sur fond de désaccord entre la France Insoumise (gauche radicale) et les socialistes.
Après le perchoir jeudi, les postes stratégiques de l'Assemblée seront en jeu vendredi - vice-présidents, questeurs... - puis les présidences de commission samedi.
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