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La Chine a accueilli des pourparlers de réconciliation, du samedi au dimanche, entre 14 factions palestiniennes différentes – y compris le Hamas et le Fatah – dans le cadre de leur dernier effort pour résoudre les divisions palestiniennes de longue date.

Al-Araby al-Jadeed rapporte qu’une discussion bilatérale a eu lieu le 20 juillet entre le Fatah et le Hamas. Le 21 juillet, toutes les factions se sont réunies pour reprendre le dialogue intra-palestinien sur la réconciliation.

Le New York Times a rapporté que le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, s’est réuni avec les représentants des factions palestiniennes le dimanche 21 juillet et les rencontrera de nouveau mardi.

Le Hamas et le Fatah sont des rivaux acharnés depuis la victoire électorale du Hamas lors des dernières élections législatives palestiniennes, en 2006, qui ont débouché sur des violences en 2007, lorsque le Hamas a pris le contrôle de Gaza par la force.

Selon l’AFP, la délégation du Hamas sera dirigée par son chef politique, Ismaïl Haniyeh, tandis que le chef adjoint du Fatah, Mahmoud el-Aloul, sera à la tête de la délégation de Ramallah.

Sabri Saïdam, secrétaire général adjoint du comité central du Fatah, a déclaré aux médias, avant la réunion, que l’objectif est "de mettre fin à l’état de division en s’engageant à respecter les accords passés et en convenant d’une relation entre les groupes palestiniens".

Le groupe du Hamas n’a toujours pas émis de commentaire sur la réunion.

Des médias libanais, citant des participants à la réunion, rapportent que les discussions porteront notamment sur la possibilité d’élargir l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), sur la formation d’un gouvernement d’unité nationale et sur les derniers développements de la guerre de Gaza.

La réunion de ce week-end marque le dernier cycle de pourparlers sur l’unité palestinienne accueillis par la Chine; en avril, des responsables palestiniens s’étaient rencontrés à Pékin pour des pourparlers de réconciliation.

Les pourparlers du mois d’avril n’avaient pas abouti, offrant peu de progrès tangibles. La Chine n’avait pas annoncé les réunions au préalable et, selon le compte rendu officiel, le principal résultat en avait été que les deux parties "étaient convenues de poursuivre ce dialogue et de s’efforcer de réaliser l’unité palestinienne le plus tôt possible".

Avant les réunions d’avril, les groupes avaient tenu des pourparlers à Moscou en février.

Les tentatives précédentes visant à organiser des pourparlers de réconciliation avaient eu lieu sporadiquement durant les 17 dernières années, en Turquie, en Algérie et en Égypte, sans jamais occasionner une percée sur le dossier de la réconciliation.

Cependant, des rapports faisant état de progrès dans les négociations sur un cessez-le-feu, il est probable que les factions palestiniennes discuteront de l’avenir post-guerre de la Palestine. Il pourrait alors y avoir une pression accrue pour que les pourparlers aboutissent, cette fois-ci, à des résultats tangibles.

Selon le Washington Post, Israël et le Hamas se sont mis d’accord sur le principe d’un plan de "gouvernance intérimaire", dans lequel une force "issue d’un groupe d’environ 2.500 partisans de l’Autorité palestinienne, déjà contrôlés par Israël", serait déployée pour maintenir la sécurité.

Cependant, il est difficile de savoir comment un éventuel gouvernement d’unité – ou une OLP élargie – qui pourrait inclure le Hamas serait accepté par Israël dans le cadre d’un règlement d’après-guerre, alors que ce dernier avait promis de "détruire" le groupe qui a commis les attaques du 7 octobre.

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