Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a déclaré mercredi que les Etats-Unis n’étaient pas " impliqués " dans la mort du chef du Hamas, Ismaïl Haniyé, tué dans une frappe à Téhéran, et souligné l’" impératif " de parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

" Tout d’abord, nous n’étions pas au courant et nous ne sommes pas impliqués ", a-t-il affirmé dans une interview à la chaîne Channel News Asia, dont des extraits ont été fournis par son entourage aux journalistes l’accompagnant.

La réaction du chef de la diplomatie américaine traduit une certaine prudence de Washington, qui cherche à faire baisser la température.

Interrogé sur l’impact que cela pouvait avoir sur les négociations de cessez-le-feu, il a répondu: " Je ne peux pas vous dire ce que cela signifie. Je peux vous dire que l’impératif d’obtenir un cessez-le-feu, l’importance que cela revêt pour tout le monde, demeure ".

" Depuis le premier jour, nous nous efforçons non seulement d’améliorer la situation à Gaza, mais aussi d’empêcher le conflit de s’étendre, que ce soit dans le nord avec le Liban et le Hezbollah, dans la mer Rouge avec les Houthis, en Iran, en Syrie, en Irak, et j’en passe ", a déclaré M. Blinken.

" Le meilleur moyen de faire baisser la température partout est d’instaurer un cessez-le-feu à Gaza ", a-t-il insisté.

Le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis sont impliqués depuis des mois dans des pourparlers visant à obtenir un cessez-le-feu à Gaza après neuf mois de guerre provoquée par l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier.

Avec AFP