Le Pakistanais Khalid Cheikh Mohammed, considéré comme le cerveau des attentats du 11 septembre 2001 et détenu dans la base militaire américaine de Guantanamo, a accepté un accord de peine négociée, a annoncé mercredi le Pentagone.
Cet accord permet à Khalid Cheikh Mohammed d’éviter un procès où il encourait la peine de mort, en échange d’une sentence de réclusion criminelle à perpétuité, précise le New York Times.
L’accord concerne également deux coaccusés du prisonnier, Walid ben Attash et Mustafa al-Hawsawi, aussi détenus depuis deux décennies à Guantanamo, sur l’île de Cuba.
Ils sont accusés de terrorisme et du meurtre de près de 3.000 personnes dans les attentats à New York et Washington.
Ces hommes n’ont jamais été jugés, la procédure devant les amener en procès s’étant enlisée autour de la question de savoir si les tortures qu’ils ont subies dans les prisons secrètes de la CIA entachaient les preuves à leur encontre.
En mars 2022, les avocats des prisonniers avaient confirmé que des négociations se déroulaient en vue d’un possible accord de peine négociée, plutôt qu’une traduction devant le tribunal militaire de Guantanamo.
Les accusés souhaitaient notamment obtenir la garantie de demeurer à Guantanamo, plutôt que d’être transférés dans un pénitencier fédéral, sur le continent américain, dans une cellule à l’isolement.
Avec AFP
Cet accord permet à Khalid Cheikh Mohammed d’éviter un procès où il encourait la peine de mort, en échange d’une sentence de réclusion criminelle à perpétuité, précise le New York Times.
L’accord concerne également deux coaccusés du prisonnier, Walid ben Attash et Mustafa al-Hawsawi, aussi détenus depuis deux décennies à Guantanamo, sur l’île de Cuba.
Ils sont accusés de terrorisme et du meurtre de près de 3.000 personnes dans les attentats à New York et Washington.
Ces hommes n’ont jamais été jugés, la procédure devant les amener en procès s’étant enlisée autour de la question de savoir si les tortures qu’ils ont subies dans les prisons secrètes de la CIA entachaient les preuves à leur encontre.
En mars 2022, les avocats des prisonniers avaient confirmé que des négociations se déroulaient en vue d’un possible accord de peine négociée, plutôt qu’une traduction devant le tribunal militaire de Guantanamo.
Les accusés souhaitaient notamment obtenir la garantie de demeurer à Guantanamo, plutôt que d’être transférés dans un pénitencier fédéral, sur le continent américain, dans une cellule à l’isolement.
Avec AFP
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