Des membres de l’administration du président Joe Biden ont été furieux de la décision d’Israël d’éliminer Ismaïl Haniyé. Ils craignaient que cette action puisse compromettre des mois de négociations délicates pour un cessez-le-feu à Gaza.

Israël a rapidement informé les États-Unis après l’assassinat du chef du Hamas, revendiquant la responsabilité de l’acte, selon un article du Washington Post, publié mardi 6 août.

Pour rappel, les États-Unis ont été parmi les premiers à réagir à la mort de l’ancien chef du Hamas, déclarant ne pas avoir été informés au préalable et ne pas être impliqués dans son assassinat.

Le journal rapporte également que des responsables américains sont frustrés par le manque de communication d’Israël avant de lancer d’autres opérations ciblant le Hezbollah ou des commandants iraniens.

De plus, un responsable israélien, s’exprimant anonymement, a confirmé qu’un appel téléphonique entre Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou la semaine dernière, après la mort de Haniyé, était effectivement tendu.

Malgré cela, selon plusieurs personnes familières avec les discussions internes, rien n’indique que Biden soit prêt à exercer une pression significative sur Israël pour freiner ses actions, comme conditionner ou limiter l’aide militaire.