Le corps des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, a annoncé, jeudi, que l’un de ses colonels avait succombé à ses blessures après une frappe aérienne en Syrie, imputée à la coalition antijihadiste dirigée par les États-Unis.

Ahmadreza Afshari, membre des "forces consultatives aérospatiales" du corps en Syrie, est "tombé en martyr en raison de blessures causées par un bombardement aérien", a déclaré le chef des Gardiens, Hossein Salami, dans un communiqué repris par l’agence de presse gouvernementale Irna.

L’officier avait été transféré de Syrie en Iran pour y être soigné à la suite de la frappe "des forces de la coalition d’agression sur la Syrie", précise le communiqué, qui indique que les faits se sont produits il y a deux ou trois semaines, sans préciser où.

Fin juillet, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, une ONG basée au Royaume-Uni, mais qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, avait fait état d’une frappe aérienne ayant tué trois combattants pro-iraniens dans la province syrienne de Deir Ezzor (est), où l’Iran exerce une influence considérable.

La frappe n’a pas été revendiquée.

Un porte-parole de la coalition militaire dirigée par les États-Unis, formée en 2014 pour combattre le groupe jihadiste État islamique, avait alors déclaré que "ni la coalition ni les forces américaines" n’avaient mené de frappes à Deir Ezzor.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, Israël y a mené des centaines de frappes qui ont notamment ciblé les groupes pro-iraniens. Les États-Unis ont également visé ces groupes dans l’est de la Syrie.

Les autorités israéliennes commentent rarement ces frappes, mais ont déclaré, à plusieurs reprises, qu’elles ne permettraient pas à l’Iran, leur ennemi juré, d’étendre sa présence en Syrie.

Avec AFP

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