Robert F. Kennedy Jr, candidat indépendant à la présidentielle américaine du 5 novembre, devrait renoncer à sa candidature, ont rapporté mercredi les médias américains, qui attendent une annonce en ce sens en fin de semaine.

L’héritier de la célébrissime dynastie américaine, qui bénéficiait cette semaine de 8,7% des intentions de vote selon un sondage du journal The Hill, devrait apporter son soutien au républicain Donald Trump, ont rapporté le New York Times et CNN.

Dans une élection qui s’annonce très serrée entre la vice-présidente Kamala Harris, candidate du Parti démocrate, et M. Trump, le vote des partisans de Robert F. Kennedy Jr pourrait s’avérer crucial dans les quelques États qui décideront du sort du scrutin, estiment les analystes.

RFK Jr, 70 ans, un avocat en droit de l’environnement, vaccino-sceptique et connu pour propager des théories du complot, est rejeté par une grande partie du clan Kennedy.

Le fils de l’ancien procureur Bobby Kennedy, assassiné en 1968, et neveu de l’ancien président John F. Kennedy tué en 1963, concourt dans 19 des 50 États. Il se présentait comme un candidat alternatif au duel entre Donald Trump et Joe Biden.

Mais les intentions de vote en sa faveur sont tombées sous les 10% dans les sondages depuis le retrait du président Biden au profit de Kamala Harris.

Mercredi, son équipe de campagne a indiqué qu’il prononcerait un discours vendredi dans l’État de l’Arizona, où Donald Trump doit tenir un meeting électoral le même jour.

L’ancien président a laissé entendre, mardi sur CNN, qu’il serait prêt à laisser l’héritier Kennedy tenir un rôle dans son administration s’il était élu.

"C’est un mec brillant. C’est un mec très intelligent", a déclaré M. Trump. "Je ne savais pas qu’il pensait à se retirer, mais s’il y pense, je serais certainement ouvert à (cette) idée."

Après avoir renoncé à concourir aux primaires démocrates, Robert F. Kennedy Jr avait envisagé un temps de rejoindre le Parti libertarien avant de se présenter sous l’étiquette d’indépendant.