Le président russe, Vladimir Poutine, est arrivé lundi en Mongolie, selon la télévision russe, marquant son premier déplacement dans un pays membre de la Cour pénale internationale (CPI) depuis l’émission d’un mandat d’arrêt à son encontre.

La CPI et les autorités ukrainiennes ont appelé la Mongolie à arrêter Vladimir Poutine, visé par ce mandat pour des suspicions de déportation illégale d’enfants ukrainiens vers la Russie.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, avait toutefois noté la semaine dernière que le Kremlin n’avait "pas d’inquiétude" à ce sujet.

"Bien entendu, tous les aspects de la visite ont été soigneusement préparés", avait-il ajouté.

La Mongolie, comme tous les autres États signataires du Statut de Rome, "a l’obligation de coopérer" avec CPI, avait affirmé Fadi el-Abdallah, porte-parole de cette juridiction, lors d’une déclaration à la presse.

Lorsqu’un pays membre ne respecte pas ses obligations envers la CPI, cette dernière peut porter l’affaire devant l’Assemblée des États parties, qui se réunit une fois par an. Cependant, les éventuelles sanctions se limitent essentiellement à une remontrance verbale.

Dans le passé, d’autres individus faisant l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour, comme l’ex-dictateur soudanais Omar el-Béchir, se sont rendus dans des pays signataires du Statut de Rome, sans être inquiétés.

La Mongolie l’a pour sa part signé en 2000, avant de le ratifier en 2002.

Avec AFP

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