Les États-Unis ont " félicité " mercredi Ferdinand Marcos Junior, fils de l’ancien dictateur philippin, pour sa victoire à l’élection présidentielle aux Philippines. Déposé en 1986, le père de l’actuel président avait trouvé refuge… aux États-Unis. Ce retour en grâce du clan Marcos promet de renforcer l’alliance avec Washington face à Pékin.

 

Ferdinand Marcos Jr., élu président des Philippines mercredi, est le fils du dictateur du même homonyme, déposé en 1986 par un soulèvement populaire. Son père avait par la suite trouvé refuge… aux États-UNis. (AFP)

 

" En tant qu’amis, partenaires et alliés, nous allons continuer à collaborer étroitement avec les Philippines pour promouvoir le respect des droits humains et une région indo-pacifique libre, ouverte, connectée, prospère, sûre et résiliente ", a dit le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken dans un communiqué.

" Nous sommes impatients de travailler avec le président-élu Marcos pour renforcer l’alliance durable entre les Etats-Unis et les Philippines ", a-t-il ajouté.

Un haut responsable de la Maison Blanche chargé de l’Asie, Kurt Campbell, a aussi estimé qu’au regard du " rôle crucial " des Philippines dans la région, Washington continuerait à rechercher " un partenariat étroit dans le domaine de la sécurité " et " un renforcement des relations économiques et commerciales ".

Les États-Unis soutiennent Manille dans ses différends maritimes avec la Chine, et comptent sur ce partenaire-clé dans leur confrontation croissante avec Pékin.

Avec AFP