L’Espagnol, n° 3 mondial et récent vainqueur de Roland-Garros, est sorti dès le premier tour du tournoi de Cincinnati, éliminé par le 152e joueur mondial Borna Coric.

Pas dans le rythme et souvent dépassé dans les échanges, Rafael Nadal n’a pas envoyé les meilleurs signaux à douze jours de l’US Open, éliminé dès son entrée en lice au Masters 1000 de Cincinnati, mercredi, par le 152e joueur mondial, Borna Coric. C’est la grosse surprise du jour survenue bien tard dans la nuit, que même l’interruption par la pluie pendant 1h20 n’a pu empêcher. Et ce même si l’Espagnol, 3e mondial, faisait dans l’Ohio son retour après six semaines d’absence.

Il n’avait plus joué depuis le 6 juillet en raison d’une déchirure abdominale, qui l’avait ensuite contraint au forfait avant sa demi-finale à Wimbledon. " On ne pas s’attendre à jouer à un niveau incroyable immédiatement ", avait-il prévenu il y a quelques jours. Les faits lui ont donné raison, même si on pouvait s’attendre à ce qu’il passe sans encombre ce 2e tour, face à un adversaire mal classé, qui cherche à se relancer après une opération à une épaule.

" Rafa " s’est finalement incliné, non sans lutter, 7-6 (11/9) 4-6, 6-3 au bout de presque trois heures. Et son niveau est apparu bien loin de celui affiché au cours du premier semestre, lorsqu’il s’est adjugé l’Open d’Australie et Roland-Garros. " Il a mieux joué. Mais c’est difficile de tirer beaucoup de choses positives de ce match. Je dois m’entraîner, je dois mieux retourner, c’est la vérité ", a-t-il convenu, sans masquer sa déception.

Nadal a " très mal joué "

Sur la surface dure de Cincinnati, où il s’est imposé en 2013, le Majorquin de 36 ans a souvent été à la remorque, chose rare, dans les échanges (38 coups gagnants pour Coric, contre 22). Il a aussi commis de grosses fautes aux plus mauvais moments, à l’image de ce coup droit trop décroisé, qui a gâché une balle de set dans le tie-break, et de cette double-faute qui a ensuite offert la première manche à rival.

Revenu à un set partout, Nadal n’a pas eu ce deuxième souffle qui le pousse habituellement à forcer les décisions. Au contraire du Croate, qui a breaké pour mener 4-2, sans jamais ensuite être inquiété sur son service. " J’ai eu des occasions dans le jeu décisif et j’ai très mal joué. Quand vous revenez de blessure, si vous gagnez le premier match, les choses s’améliorent – ce n’était pas le cas aujourd’hui ", a-t-il résumé.

Seul point positif, il ne s’est pas plaint de l’abdomen, ni de son pied gauche, lui qui doit composer avec des douleurs récurrentes dues à une nécrose de l’os scaphoïde.

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